Qui êtes vous (I.R.L.) ? (*)
- De mon vrai prénom Jérémy, j'habite grenoble et j'ai 22 ans.
Quand êtes-vous disponible ?
- Je suis disponible un peu près tous les jours et vu que je travail que le matin je peux raider quelques après midi (je suis chez moi souvent aux alentours de 15h) et le soir de 18h à 23h30/00h grand max
Quel personnage(s) jouez-vous ?
- Je postule pour mon perso Mortimmer un chevalier de la mort spé impie (pourquoi? parce que c'est une spé bien crado et bien fun à jouer ^^) et je suis joaillier mineur 450/450
http://eu.wowarmory.com/character-sheet.xml?r=La+Croisade+%C3%A9carlate&n=Mortimmer
mon cycle est tout bête: je pose mes maladies avec toucher de glace frappe de peste, je propage tout ça, j'éclate quelque furoncles sanglant, je donne un coup de frappe de fléau qui grâce à la glyphe recharge mes maladies sur la cible, je rediffuse... etc quand j'ai 130 points de puissance runique je lance quelques voiles mortels qui font pas mal de dégât grâce à la glyphe qui augment leur dégât de 15%
en héro je tourne autour de 3k dps voir plus si je suis en forme ^^
Quel expérience de jeu avez-vous ?
- je joue à bien des jeux surtout RPG et FPS. J'ai test Aion mais n'en suit pas ressorti satisfait
- Pour mon expérience wowtiste je suis arrivé sur le jeux pendant bc et déjà les raids et donjon étaient désertés donc dur dur de s'amuser... puis quatre ou cinq mois plus tard WotLK est sorti. A l'époque j'ai joué un voleur mais j'ai réalisé que... j'aimais pas ça comme classe ^^
Alors j'ai monté mon dk et me voilà. J'ai farmé pas mal de héro pour avoir un stuff correct et je vais continuer pour virer les dernières pièces pourraves que j'ai. Faut savoir que je reviens tout juste d'une pause IRL de deux mois donc je rattrape le temps perdu.
Quel est votre parcours ? En êtes vous satisfait ?
-J'étais dans une guilde sympa (fleurs de sang) et j'y garde quelques rerolls pour ne les perdre de vue mais ce sont des joueurs trop casuals pour vraiment faire des raids sérieux. Mon gros défaut est d'ailleurs mon manque d'expèrience des gros raids (je n'ai fait que nax 10/25, sartha 10/25, Archavon 10/25, ony 10/25) alors j'aimerais commencé les choses sérieuses mais je préviens que je ne connais les strats que par ce que j'ai lu sur google et je n'ai pas pu appliquer alors je compte sur la guilde pour parfaire mon expèrience
Pourquoi désirez-vous nous rejoindre ?
- bin j'ai vu votre annonce alors je tente ma chance et j'espère avant tout m'amuser car c'est ceux pourquoi wow est fait
Que pensez vous nous apporter (lors d'un raid par exemple)? (*)
- euh... ma bonne humeur
Lors d’un combat difficile, on vous demande de faire quelque chose de précis mais vous n’y arrivez pas, que faites-vous ?
- Je m'excuse platement, je demande des conseils pour y arriver et si vraiment ça passe pas et bin je cède ma place dans le raid pour un joueur mieux stuff que moi qui pourrait y arriver
Y a-t-il autre chose d’important à savoir ?
-Je ne connais personne dans la guilde à première vue.
- Alors j'adore le RP, j'en faisais beaucoup coté horde sur conseil des ombres alors voici mon bg. C'est assez long alors si vous aimez pas la lecture vous pouvez passer votre tour :p
Cette histoire commence avant le déferlement du fléau sur les hommes, quand la cité de lordaeron hébergeait encore la plus grande royauté du royaume de l’est. Un grand nombre de nobles vivait alors à la cour, servant le roi et gardant un œil sur leurs terres. La famille Contre-somp était, dit on, l’une des plus influentes auprès du souverain et faisait bien en sorte que tout le monde continue à le croire.
Grégory Contre-somp avait deux fils, Lucien et Jotz. Le premier était un bagarreur dès son plus jeune âge tandis que le second était de nature plus posé, plus calme. L’un comme l’autre faisait la grande fierté de leur père. En grandissant, ils n’oublièrent pas de s’entourer de quelques admiratrices qui n’avaient d’yeux que pour la vitalité de Lucien ou respectait avec admiration la patience envers son frère cadet de Jotz.
Régulièrement, les deux jeunes hommes partaient chasser dans la forêt de l’ouest riches en gibiers et concouraient sur le meilleur trophée qu’ils pourraient rapporter à leur père. Mais la plupart du temps, Lucien gagnait.
« Depêche toi un peu ! Il va nous échapper !
- Lucien, tu es fou ! Tu as vu sa taille ?! Il pourrait manger un poney d’un coup de gueule…
- Peut être mais j’ai touché une de ses ailes il ne pourra pas s’envoler de si tôt, affirma le jeune noble avec arrogance.
- Et alors ? Une fois acculé tu crois qu’il ne va pas nous attaquer ?
- *soupir* Tu es un pleutre, Jotz. (Lucien donna un coup d’éperon afin de faire gagner à sa monture un peu plus de vitesse) C’est pour ça que je gagne toujours !
- Un jour tu te feras tuer et alors père me reprochera de ne pas t’avoir suivi… (Jotz lança son étalon à la poursuite de son frère) »
Le soleil se couchait quand les deux adolescents rentrèrent au manoir familial. Recouvert d’un sang épais des pieds à la tête, Lucien avait attaché à l’arrière de son cheval la tête d’un jeune dragon, gueule ouverte langue pendante. Une des servantes poussa un cri de surprise en le voyant.
« Lucien Contre-somp ! Que va dire votre père en vous voyant et… mon dieu ! Êtes-vous blessé ?
- Ne t’inquiètes pas ma chère Joanne, ce sang n’est pas le mien… enfin en grande partie.
- Depuis que votre père m’a nommé nourrice, il n’y pas un jour ou je ne me ronge pas les sangs. (Puis en se tournant vers Jotz) Et vous, vous ne pouviez pas le retenir ? Parfois je me demande si vous êtes bien l’ainé…
- Que voulais tu que je fasse Jo ? Que je casse une patte à son cheval pour l’empêcher de courir après cette bête ou… »
Il ne put finir sa phrase car leur père surgit de l’intérieur de la bâtisse.
« Par les titans, je pensais avoir mal vu de la fenêtre mais c’est bien dragon que tu as là ?
- Ouai P’pa, il survolait la forêt quand je l’ai touché d’une flèche en plein dans l’aile ! Bam ! Comme ça (il mima un arc tendu)
- Ahah ! Ça c’est mon fils ! Tu devrais prendre un peu exemple sur lui, Jotz. Regarde toi tu es aussi mou qu’un murloc !
- Oui père… (le frère ainé baissa la tête devant la réprimande. Si il avait osé l’appeler P’pa il aurait eu le droit à une taloche derrière la tête. C’était un des nombreux privilèges réservé à son frère.)
- Ce soir nous dinerons en l’honneur du trophée de Lucien. Attends un peu que j’en parle et je suis sur qu’il te gardera une place parmi ses gardes d’honneur. »
*******************
« Comment ça tous mort ?! (Lucien tenait son frère par le col le visage défigurais pas la colère)
- Oui mort ! Père, Joanna, tous les habitants de stratholme et nous aussi si nous restons ici ! Si tu étais revenu plus tôt de ton voyage tu te serais sans doute jeté dans la mêlée comme les autres et tu serais une bête sans âme à l’heure qu’il est.
- Mais comment… qui… pourquoi ?!
- Le prince… il est devenu fou. Il a livré tout son royaume aux monstres. C’est devenu pire que l’enfer là bas ! Les mères tuent leurs propres enfants, les ouvriers démontent pierre par pierre ce qu’ils ont créés… (mais lucien n’écoutait plus. Des larmes coulaient malgré lui sur son visage dur de soldat)
- Arthas ! Ce chien de traitre ! Il ne mérite pas le nom de prince. Je m’en vais tuer ce batârd de mes propres mains !
- Impossible ! on dit qu’il a disparut en dans le continent gelé… le Norfendre ! Tu ignores donc tout ce qu’on dit sur ce lieu ?
- (Lucien jeta dédaigneusement son frère au sol) Tu déshonores père par ta lacheté. Va ! Terre toi dans ta propre peur, je n’ai pas besoin de ton aide.
- Réfléchis que peux-tu faire seul ? Viens avec moi, dans le sud… On dit que ce qui reste de l’alliance construit une nouvelle capitale. Là bas nous formerons une armée et…
- Vas-y-toi, moi mon choix est fait. (Il passa son sac militaire sur son épaule et commença à s’éloigner des cendres fumantes, tout ce qui restait du sublime manoir Contre-somp)
- Je t’attendrais, frère ! »
Promesse que le vent emporta à travers le ciel rouge sang des terres souillées de l’est, dernière lumière que Lucien sentit de son vivant.
***************
La voix résonnait dans sa tête : Tu es mon arme, mon outils, tu n’es plus un homme, tu es un symbole, une incarnation. Tu es la mort sous toutes ses formes. Le malheur le plus obscure qui s’abat avec le plus de violence. Tu es la folie, le néant, le chaos, l’anarchie. Tu ne connais plus d’autres sentiments que la haine. Tu ne crains plus l’échec, tu es le champion du nouveau roi. A genou, et promet allégeance à ton seul et unique maitre, le roi liche.
****************
« Réveilles toi, mon fils, ouvre les yeux. »
Pour la première fois depuis longtemps, Lucien se sentit libéré. Depuis combien de temps errait il ainsi dans le noir, il ne pouvait le dire. Mais enfin il était seul dans son esprit.
Le prêtre retira sa main ridé de son front et sourit. Une aura de lumière éblouissante émanait de ce simple sourire, pleine de bonté et tellement de calme.
« Qu’est ce… qu’est ce qui m’est arrivé ? demanda lucien totalement désemparé.
- Un sombre mal te tenait à son service mais j’ai réussit à faire retrouver le chemin de ton corps à ton esprit. Je ne peux hélas rien faire de plus. Je suis désolé…
- Rien de plus ? (Il se sentait différent il ne pouvait pas dire en quoi… quelque chose n’allait pas. Soudain il réalisa qu’il ne respirait plus mais ne suffoquait pas pour autant, comme si l’oxygène était devenu accessoire.) Je suis… mort ?
- Oui et non… je ne connais hélas pas grand-chose en la magie des runes qui te maintiens ainsi. (Le prêtre toussa et du sang jaillit en petites gouttelettes de sa bouche)
Lucien baissa les yeux et vit avec horreur le manche d’une épée enfoncé dans la poitrine du vieil homme. Mais ce qui le bouleversa le plus c’est qu’il tenait cette épée, il ne l’avait pas lâchée depuis le début.
« Oui… je n’ai pas pu te réveiller assez rapidement pour moi je le crains… déclara tristement le clerc. Ne t’en fais pas pour ça ce n’était pas ta faute.
- Je… je ne…
- Suffit ! Tu n’y peux rien à part me rendre un dernier service. Je ne veux pas devenir comme elles (le prêtre désigna d’un doigt tremblant les goules qui observaient la scène) Elles n’ont pas encore compris que tu n’es plus des leurs mais aussi idiotes qu’elles soient elles ne vont pas tarder à s’en douter. Brûle mon cadavre sinon je deviendrais une de ses choses sans âme. Maintenant… »
L’homme saisit le manche de l’épée et le repoussa d’un geste sec en arrière. Un dernier râle s’échappa puis son corps s’effondra lentement sur le sol de l’église en ruine. Les goules s’agitaient en grognant à l’idée du festin qui les attendait. Au moment où elles bondirent, Lucien se releva l’arme toujours en main.
« NON ! Cria t il d’une voix puissante qui résonna dans l’air. Je ne vous laisserai souiller sa dépouille, vermines ! »
L’arme fendit le vide et en un rien de temps l’ancien soldat se jeta sur la distance qui le séparait des monstres sans âme. Il découpa encore et encore avec une rage nouvelle ses adversaires et continua à découper alors qu’il ne restait personne pour l’affronter. Il ne ressentit aucune fatigue en maniant la lourde claymore, et des flammes qui finissait de bruler le toit n’émanait aucune chaleur.
Je ne suis plus qu’une enveloppe vide, pensa t’il désespéré. Il quitta lentement les ruines fumantes du petit village. Il ne reconnaissait rien. Les maisons, les plaines au loin tout lui était inconnu. Seul se dressait encore un panneau en bois au milieu de la place où l’on pouvait lire : « Ici se tient une fois par semaine le marché, bienvenue à Comté de darrow ! »