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 Point Zero

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NîghtLight
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NîghtLight


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MessageSujet: Point Zero   Point Zero Icon_minitimeSam 20 Fév - 19:15

Ceci est un sujet HS de Wow, mais j'avais envie de le mettre, car c'est un projet sur lequel je travaille depuis un long moment maintenant, et je compte bien aboutir à la fin de cette histoire, je vous laisse une partie du premier chapitre Smile
Evidemment, vous repérerez des similitudes à Call of Duty, car tout simplement mon recit en est inspiré, mais uniquement pour les actions, le scénario n'a rien à voir.

__________________________________________

POINT ZERO


8 Mai 2045,
Sibérie Occidentale.

- « Trop de radiations... Il faut contourner ».
Je sentais des frissons me torturer le dos. Devant moi se trouvait le capitaine McKillam, que je suivais, qui semblait lui aussi perturbé. Le capitaine était un homme sérieux, rigoureux et attentif. Il était aimé de ses pairs et des hommes dont il avait le commandement, bien que maintenant les missions qu'il lui sont accordées ne lui permettent plus de commander toute une section. Il était assez grand, blond, le regard fixe, plein d'ambitions. Il avait des yeux foncés ainsi qu'un petit bouc qui lui allait assez bien.
Nous suivions un petit sentirer enneigé, paisible, en direction de notre objectif. L'endroit était parsemé de petites poches de radiations dûes à l'explosion d'une centrale nucléaire non loin d'ici. Les causes de ce phénomène sont la contamination du climat déjà rude : les cieux fondaient en flocons jaune-blancs qui transpiraient l'irradiation et qui détruisaient davantage la nature dans un cercle vicieux. Une peste dont nos tenues adaptées nous protégaient partiellement... Une poche absorbée et c'est foutu. Nous contournâmes les radations proches puis reprirent le chemin vers la crête de la montagne, qui surplombait notre objectif principal : une ville, Slodosk, un camp de base des « guêpes rouges ». Les « guêpes rouges » était le surnom que nous donnions aux forces armées de la Confédération Communiste Russe (C.C.R.) aux commandes du Général-Directeur Itch Petrovad, idéaliste d'une république communiste utopique. Nous les surnommions ainsi car leurs uniformes urbains rouges-noirs sont très remarquables, et malgré les apparences, ils sont tout aussi emmerdants et insaisissables qu'une guêpe. Certains les appelaient les « guêpes russes » ou tout simplement « guêpes ».
La ville était anciennement pleine de vie, parmis les vallées enneigées et le climat aride, pleine de fêtes, de bars, de concerts... De femmes, d'enfants, d'hommes... Quand la C.C.R a décidé d'en déloger toute la population pour en faire un camp de base secret. Une arrière-garde pour une quelconque retraite de Moscou. Bunkers, abris souterrains, défenses sol-air et terrestres préparées. Ce camp est devenu un vrai bastion. Mais on peu encore voir très disctinctement les restes de maisons, de places, de fontaines...
Un petit vent glacial nous accompagnait dans notre montée, ajouté ) une température toute aussi glaciale. Une fois montés, nous nous repôsames et installâmes le matériel. Jumelles longue-portée, lunettes de visée, camouflages blancs, fusil de précision, rations et dispositifs variés. C'était un matériel de haute-qualité post-apocalyptique, et actuellement le meilleur depuis le Point-Zero. Le Point-Zero est cette courte période de 20 heures où un nombre conséquent de bombes nucléaires ont éclaté a la surface du globe ajoutées aux sabotages de centrales. Antécédemment au Point-Zero, qui était exactement les 20 heures entre le 11 Septembre 2041 et le 12, un groupe de commandos d'une des anciennes Nations s'amusaient à détruire les centrales et réacteurs nucléaires avec des effets dévastateurs, tant bien climatiques que politiques : des retombées radioactives meurtrières de part et d'autre du monde, de nombreuses « zones-mort » et surtout, la destruction mutuelle des Nations. Des pays développés encore vivants recensaient des pertes de plus de 7 milliards de gens, de victimes comme la Chine, les Etats-Unis, quelques endroits en Europe, en Afrique du Sud... On estime la population mondiale actuelle entre 4 et 5 milliards d'habitants. Le pire, ce n'est pas tout, il y a aussi une destruction considérable de la faune et de la flore alors qu'elles se dégradaient avec le développement des mégalopoles mondiales pré-Point-Zero. Il fallut un peu plus de 3 ans pour que le monde radioactif dans lequel nous vivons soit plus clément et permette, plus ou moins, aux pays (nouveaux pays) de se construire. Le monde d'aujourd'hui n'a plus cette multitude de pays qu'avait l'Ancien Temps. Il fallait aux survivants se rassembler pour s'entraider. C'est ainsi que l'Amérique du Nord a fusionné en les Etats Libéraux de l'Amérique du Nord (E.L.A.N.) qui s'étend de l'Alaska jusqu'à Mexico en passant par les terres gelées du Groenland. Mexico qui représente à l'heure actuelle la grande frontière Nord-Sud. L'Amérique du Sud a été soumise aux lois brésiliennes et Rio de Janeiro est maintenant la capitale des Etats Militarisés du Sud-Américain, Etat pro-militariste qui a sensiblement des soucis avec son homologue nordiste. L'ancienne Europe s'est laissée unir par un président multi-nationaliste Anglais qui a rassemblé les pays Européens de l'Ouest, de l'Est, et du Sud en un nouveau grand Etat : Les Etats-Unis d'Europe ( nous noterons l'admiration qu'avait le président anglais pour les ex-Etats-Unis d'Amérique ). Ce président qui créa la grande monnaie mondiale actuelle : l'Eurodollar. Cette monnaie à été très vite acceptée par le monde en souvenir aux deux grandes monnaies de l'Ancien Temps ( ils avaient oublié le Yen, étant donné que la Chine a été beaucoup amputée de ses habitants. ). Viens ensuite l'U.R.C.C., l'Union des Républiques Coréennes Communistes, qui rassemble la partie non-océanique de l'Asie et en fait une pâle copie de l'ex U.R.S.S. La Corée du Nord a profité de la faiblesse de ses voisins suite au Point-Zero pour s'emparer du pouvoir qu'il restait aux autres pays pour former son empire ( il aurait été trop voyant de dire « L'Empire Coréen », non ? ). Il y a ensuite la Confédération Communiste Russe (C.C.R. ) qui rassemble l'Europe de l'Est, la Russie et la Sibérie. Ce même pays est à l'origine de rumeurs terroristes. Qui a du aussi se battre avec les Etats-Unis Européens pour obtenir les pays de l'Europe de l'Est, si l'on considérait l'Union-Européenne d'antan, ces derniers devaient faire allégeance aux E-U.E., mais il en fut autrement. Pour finir, il y a l'Océanie, comprenant l'Indonésie, l'Australie et les Philipines qui constituent l'Union Marchande Océanique, état pacifique et commerçant qui a été le moins touché par l'ère atomique et a préféré reprendre du poil de la bête par le commerce avec les autres Nations. C'est le pays qui est aussi la cible de nombreux convois de réfugiés, notamment de l'Asie du Sud-Est. L'Afrique est officiellement délaissée par les gouvernements, même si l'on suspecte quelques complexes encore en activité pour la C.C.R ou l'E.L.A.N. Il est très probable que le continent africain sera le théâtre d'opérations de grande envirgure pour les ressources qu'elle abrite, ce qui est inquiétant étant donné la présumée ruée vers l'or noir... et jaune. De nouveaux conflits devraient éclater, une fois de plus, et nous sommes là pour empêcher une prochaine guerre... Ou tout au moins pour la retarder.
Nous étions installés depuis une demo-heure à attendre patiemment, jumelles tournées vers la ville. Nous observions chaque mouvement ennemi dans la base pour repérer notre cible. Alexei Vladonoskov, « le Rouge ». « Le Rouge » était un ultranationaliste russe qui était en collaboration avec les guêpes rouges, qui eux-même les fournissaients en armes et combustibles irradiés. Après les catastrophes passées, on a guère envie de revoir une guerre nucléaire en Afrique ou ailleurs.
En bas, dans la ville, tout semblait calme et paisible. Les gardes faisaient leurs rondes, les véhicules transportaient les marchandises commandées – notamment armes et explosifs – et patrouillaient autour du camp. Une matinée banale mais qui n'allait pas durer. J'observais la ville de mes jumelles. Pointant mon regard sur un garde, puis un autre, ayant l'impression de voir dans la lunette d'un fusil, j'avais le doigt qui me démangeait. Mais il fallait encore patienter. Ce matin nous avions eu beaucoup de chance, il n'y avait ni tempête ni blizzard, ce qui procurait une excellente vue sur la plupart de la ville.
Le ciel était blanc, nuageux, impénétrable. Ce qui tendait à confondre la neige et le ciel. Un avantage pour nos tenues mais un désavantage pour repérer les cibles. Mais ce n'était pas trop grave. Vladonoskov et ses guêpes noires ( nom donné aux ultranationalistes ) devraient arriver d'un instant à l'autre, chaque minute de plus accentuait notre tension et stress. Nous attendîmes cinq minutes, dix minutes... Nous pensions qu'il ne viendrait pas. Nos infos devaient être erronés, un point de moins pour l'équipe de renseignement...
- Bon, avança McKillam, nous devrions...
- Attendez, capitaine, les v'là !
McKillam se tourna vers la base, jumelles en main.
- Où ?
- Nord-Est, poste de contrôle.
- Vu.
Je posa mes jumelles en quatrième vitesse et plongea sur mon fusil de précision. Allongé, j'observais l'avancée du convoi à travers la lunette, au fur et a mesure de leur progression le zoom s'adapta.
Quatre camions... Entourés de deux jeeps et d'une quarantaines de guêpes noires, dit McKillam.
Le convoi faisait son chemin parmis les voies de la base après être restés et contrôlés au poste. Les gardes s'interrompaient dans leur course et se mettaient au garde-à-vous, arme sur l'épaule. De notre point de vue, ce fut un spectacle impressionant, de grandes masses de soldats s'organisaient en rangs de part et d'autre du chemin, puis une fois le convoi passé, le suivait au pas.
Une telle démonstration de discipline et de force ne nous impressionait guère. Nous avions vu bien plus beau. Les guêpes noires investissèrent la « place centrale » de la base symétriquement, les camions sur les côtés, les jeeps en avant qui se rejoignèrent au centre de la place. Puis les camions s'arrêtèrent dans leur course et se déchargèrent de leur contenus, libérant plusieurs hommes transportant de grosses caisses avec soit le logo radioactif dessus, soit le tag C.C.R. Les jeeps s'étaient arrêtées mais les portes restèrent fermées, ce qui empêcha toute attaque.
- Merde, qu'est-ce qu'ils font ?, lâcha McKillam.
Je restai concentré dans la lunette du fusil qui avait les deux jeeps pour vue d'ensemble. Les caissons continuaient de s'empiler, non loin des deux jeeps, sauf un qui fut amené auprès d'elles. Ce moment parut durer une éternité, comme au ralenti, les hommes étaient fixes, les véhicules à l'arrêt, seul le vent sifflait parmis la base.
McKillam et moi se tûmes pendant un long instant. J'avais relâché la poigne de ma main gantée sur la poignée de l'arme pour détendre les muscles surcontractés.
Puis soudainement...
- Bunker à droite, deuxième porte en partant du fond, des guêpes sortent, clama le capitaine.
- Je les ai.
J'observai les hommes en agrandissant le zoom, essayant de repérer quelconque guêpe importante. Je retins ma respiration par a-coups, attendant l'ordre de tir.
Pour le moment il n'y a que des gardes, mais reste prudent, me souffla le gradé.
Je soupirai sous cape. Combien de temps cette supercherie allait-elle durer ?
- Regarde le dernier.
J'adapta mon zoom sur la cible. Il ne portait pas l'uniforme, juste des vêtements chauds et un calot taggé C.C.R. Il était barbu, de bonne carrure, avec un léger embonpoint et apparemment de mauvaise humeur. Il avait une marche raide et lente, se dirigeant vers les deux jeeps toujours fermées.
C'est le major Petrov, commandant les compagnies de la base... Selon les renseignements, il ne devraient pas être là. C'est quoi ce bordel...
Mauvais signe. Il fallut à partir de ce moment-là se tenir près à tout. Des imprévus en entrainaient souvent d'autres.
- Arme ton fusil.
J'enclencha le verrou, qui chargea la cartouche dans la culasse avec un « clac » sonore. J'arbora un sourire. Le major Petrov était maintenant près des jeeps, ses hommes entourant les deux véhicules evidemment blindés. Celui-ci tapa contre une vitre d'une jeep et une porte s'ouvrit, libérant un homme, un garde apparemment, qui se planta au garde-à-vous devant Petrov. Il le congédia du revers de la main avec désinvolture puis les trois autres portes se libérèrent, lachant trois autre gardes ( des guêpes noires, cette fois-ci ). Le major interpella l'un d'eux et l'agrippa de ses deux mains au col violamment en lui criant dessus. Evidemment nous n'entendions rien mais il était apparemment en colère.
Ce geste de la part du major eut l'effet prévu. Toutes les guêpes noires kevèrent leurs armes en direction du major, qui engendra le même effet chez les guêpes rouges qui levaient leurs armes en direction des assaillants de Petrov qui continuait de gueuler.
- Putain ! Mais c'est quoi ce bordel ! C'était censé être un échange d'armes !, s'exclama McKillam.
- Je ne comprends pas plus que vous, mon capitaine, disé-je.
Il y eut un autre moment où tout le monde resta figé dans leurs positions : les rouges pointaient les ultranationalistes qui pointaient vers le major. Après une trentaine de secondes, le major lâcha les habits de la guêpe noire insolemment. Toutes les armes se baissèrent alors sur ordre de Petrov. Celui-ci se dirigea finalement vers la seconde jeep qui s'ouvrit directement et entièrement, laissant sortir sortir trois guêpes... Et Alexei Vladonoskov. Le terroriste ultranationaliste. En chair et en os.
McKillam s'accroupissa a coté de moi :
- Pas trop tôt... T'es toujours en forme ? Bien. Active tes détecteurs extra-sensoriels. Et ne tire que sur mon ordre. Il faut entendre toute la conversation... Je vais brancher le traducteur.
Je me tins prêt mentalement et je regarda McKillam brancher le dispositif de traduction sur la lunette du fusil. Ce petit engin permet d'écouter tout se trouvant dans le champ de vision de la lunette a des kilomètres. Optionellement il peut aussi traduire beaucoup de langues. J'entendis résonner dans mon connecteur à l'oreille les voix des deux russes :
- ...noskov ! Ce cinéma avec vos hommes ? Un test ? Vous...
- La ferme.
Le major écarquilla les yeux avec surprise mais il fit silence.
- Notre marché était clair, non ? On vous donne les colis, je veux les armes et missiles convenus, dit Vladonoskov
- Mais...
- Où sont-ils ?, insista-t-il en appuyant sur les mots.
Petrov le regarda fixement, l'ambience était tendue, palpable. Vladonoskov, parcontre, et contrairement aux apparences, était détendu, mais faché.
- Je peux vous donner hommes, armes et missiles. Mais cela a un certain prix. ( Il regarda autour de lui les différentes caisses.) Et je crois qu'il en faudra plus que ça. Mes ressources ne sont pas illimitées, Vladonoskov.
Le chef ultranationaliste resta silencieux avec le sourire aux lèvres. Il s'approcha du major, qui se crispa lorsqu'il posa une main sur l'épaule de Petrov.
- Vous voulez plus ?
- Si vous voulez plus, oui.
- Et bien...
Vladonoskov sembla chercher quelque chose dans sa veste et en tira un objet.
- Vous les aurez en enfer.
Un coup de feu retentit, puissant et sonore qui m'explosa les oreilles avec le dispositif. Le Rouge avait tué Petrov a l'aide d'un revolver.
- Merde, cria McKillam, tiens-le en joue !
Le cadavre du russe tomba comme une chiffe molle sur le sol enneigé tâché de sang. Vladonoskov retourna le corps à l'aide de son pied et tira deux fois supplémentaire dans un grand bruit qui résonna dans la vallée. Celui-ci posa finalement le pied dessus comme pour marquer sa supériorité et déclara aux guêpes rouges immobiles, ne sachant quoi faire.
- Camarades ! Aujourd'hui, est un grand jour ! Vous êtes désormais parmis la coupe ultranationaliste, nous autre fiers défenseurs de l'honneur, de la gloire de notre patrie ! Notre soit-disant Général est un lâche ! Il collabore avec nos ennemis, partage nos ressources et nous rend faibles ! Nous ne pourrons survivre qu'en rassemblant nos forces dans notre combat pour la survie de notre glorieux pays, de son glorieux passé ! Pour notre objectif, camarades ! Le sable noir est à nous ! Vive la mère Russie !
Il leva son arme bien haut et tira a plusieurs reprises, suivi des autres guêpes, rouges et noires qui hurlaient à la gloire de leur pays.
McKillam baissa ses jumelles.
- Prêt ? Tires quand tu es prêt. Prêtte attention à la vitesse du vent, les tirs longue portée sont déviés.... Fie toi a ton capteur. Et le loupe pas, surtout !
Avec un sourire, j'accepta cette pensée. Le moment était venu. Il ne restait que quelques secondes pour ajuster mon tir et l'achever. Le moment était venu de tuer Alexei Vladonoskov « Le Rouge ». Je préparai mon doigt sur la détente, respira un grand coup puis expira pour relâcher la tension nerveuse accumulée jusqu'ici. Finalement je regardai a travers la lunette et verrouillai ma cible. Le temps était compté. Je ne regarda que brièvement mon capteur et tira a la fin de mon expiration. La balle mit une seconde et trente-deux centièmes pour abattre la cible, qui s'écroula sur le cadavre du major abattu plus tôt. C'était fini. C'était la fin. Tout était terminé.

**

Soudain, toutes les guêpes s'éparpillèrent comme un essaim. Partant de tout cotés vers les véhicules, ils emportèrent les caisses d'armes qu'ils stockèrent dans les camions. Ceux-ci disparurent dans les héliports. McKillam jubilait :
- Bien joué, p'tit gars ! On va pouvoir y aller maintenant.
Pendant que je me levais, les hélicoptères de combat se remplissaient des caisses d'armes et s'envolaient au loin. Alors que nous rangeions le matériel, j'entendais d'autres coups de feu, mais cette fois beaucoup plus prêt.
- A TERRE !, hurla McKillam en se jetant au sol.
J'eus a peine le temps de me coucher que les tirs commençaient a fuser dans notre direction. C'était un hélicoptère léger qui nous avait repéré en cherchant la source du tir de fusil. On était dans une belle merde, mais nous n'étions pas encore morts. Une fois la salve de nos agresseurs finie, nous nous relevâmes rapidement puis nous retournèrent avec notre matériel pour foncer vers le point d'extraction. On glissa sur la neige pour avancer plus rapidement.
- Là, y'a beaucoup de poudreuse. Avec nos tenues, on sera invisible, du moins je l'espère !, me cria le capitaine.
Je le suivis vers l'endroit indiqué puis nous plongeâmes dans la neige . Soudainement, le froid me prit de front et me glaça les os. Mais nous ne devions pas bouger.
Reste calme et respire...
L'hélicoptère fit une ronde et passa au dessus de nous, le bruit de ses hélices se faisant entendre d'autant plus. Quelques longues secondes passèrent, qui nous paraissèrent une éternité. Mais après ceci, l'hélicoptère finit par partir en déposant quelques guêpes dans la zone.
A cent mètres environs, sud-ouest. Quatre guêpes en approche, tiens toi pret, me souffla McKillam.
McKillam commença a ramper silencieusement, pistolet et couteau en main, en direction des gardes. Après quelques mètres, il leva la tête et s'agenouilla derrière un rocher qui les prenaient de revers.
- Tu prends les deux de gauche, je m'occupe des deux autres, me dit-il par le biais du com.
Un garde s'arrêta, arme sur l'épaule, mais les trois autres continuèrent leur chemin. Avant que McKillam ne s'élance, j'installais un étouffeur de bruit sur le canon de l'arme, qui réduit le bruit mais réduit également la portée, ce qui m'interdisait de l'installer de l'installer sur le fusil pour Vladonoskov.
Lorsque McKillam s'avança vers le garde arrêté, je m'accroupissai prêt du rocher afin d'améliorer la précision du tir. Puis je pris en joue les deux gardes qui continuaient leur chemin en s'éloignant du troisième. Le capitaine arriva dans le dos du garde et lui trancha la gorge sec puis l'homme tomba dans la neige. Il enchaîna sur le deuxième qu'il préféra tuer au pistolet armé d'un silencieux. J'arrêtai ma respiration puis tua les deux gardes qui patrouillaient. Celui le plus en retrait, puis le suivant.
Bien, me complimenta McKillam, mais la journée n'est pas finie. Nous devons rejoindre les autres au point d'extraction pour la suite de la mission.
Après ces paroles, nous rejoignâmes le QG par transport aérien qui nous attendait au point d'extraction.

**

- Très beau boulot, mes p'tits gars. Vraiment. Mais je dois vous rassurer. La fête est pas finie, loin de là. Regardez plutôt ça.
Nous étions dans la coursive d'un hélicoptère de combat, en vol, revoyant les zones que nous avions traversées McKillam et moi. Plus loin, la base C.C.R., ou plutôt devrions-nous dire ultranationaliste. Car la mort de Petrov ressemblait plus à un “mini coup d'Etat” qu'a un simple règlement de compte.
- Nos gars sont en train de vider la base. On pourra suivre les ruskovs ensuite grâce aux mouchards. Et récupérer les caissons d'armes, au mieux.
En effet, trois engins volant de transport de troupes s'étaient posés aux points clefs de la ville, déchargeant un escouade d'une dizaine d'hommes. Notre hélico survola la base d'où sifflaient de nombreuses balles. Toute la base était en ébullition. Nous étions censés empêcher une guerre, pas en entraîner une, pensais-je. McKillam s'était accroupi près du vide, fusil d'assaut en main et tirait par rafales, anéantissant et tuant le plus de guêpes possible.
En le regardant. McKillam pouvait être représenté comme un modèle, suivant toujours son instinct dans toutes circonstances, agissant toujours de la bonne manière, au bon moment. Il semblait être l'idole de beaucoup d'entre-nous. Même moi. Mais il me semblait de temps à autre trop zélé dans son travail. Nous travaillons contre la guerre, pour la paix... Chercher la guerre pour la paix est-il forcément une solution ? Pourtant la paix était établie après le Point-Zero. Tout le monde tentait de se reformer, de survivre à ce nouveau monde... Ou se laissait aller en pleurant sur la mort de l'Ancien Temps. Le mieux était de se relever et de continuer sa route, même détruite, polluée, irradiée, gardée par des tireurs embusqués... “Nous voulons la guerre à tout prix”, avait dit une fois McKillam. Mais la paix à tout prix n'est pas la paix, il y a toujours d'autres solutions... Rien n'était simple. Pour moi, simple sergent, je suis les ordres que l'on me donne. Tirer d'abord et réfléchir après. C'est bête mais c'est comme ça. Peu à peu dans ma tête se formait une pensée dans laquelle McKillam n'était tout compte fait qu'un fanatique présenté comme un modèle pour entraîner tout le monde dans son sillage, formant une armée de gens zélés pour la guerre, n'ayant que pour raison : la paix. Mais je la rejetai directement. McKillam était mon supérieur et mon ami, penser ça de lui revenait à le trahir.
Notre responsable et moi regardions la bataille, immobiles. L'homme à ma gauche était plus qu'un simple colonel, c'était une véritable légende vivante. Il se nommait le Colonel Adrian Milorad, un britannique pur souche. Il portait une moustache ainsi qu'un bouc châtain clair avec des cheveux d'une même couleur. Il était d'une taille moyenne, toujours dans son treillis fait de toute pièces – il n'appartenait à aucune Nation – avec un corps plutôt musclé. Ses yeux couleur de glace tenaient plus à vous impressionner qu'à vous rassurer malgré son attention et sa gentillesse dont il fait preuve auprès de ses hommes tout en se faisant respecter. Il me tira de mes rêveries.
- … On se bouge, ( moment d'hésitation, il devait sûrement lire ma bande patronymique ) Sergent Toddish !
Je regardai furtivement autour de moi, je voyais le sol se rapprocher : nous allions atterrir. Il me tend un fusil d'assaut à viseur telescopique avec changement de tir – un vrai sniper d'assaut, en somme - .
- Sautez !
Je sautai à pieds joins, suivi du capitaine. J'atterrissai en un roulé-boulé puis m'accroupissai derrière l'abri le plus proche. McKillam se plaça derrière moi. Puis je relevai la tête, l'hélicoptère remonta aux cieux quand une petite voix grave se fit entendre dans mon com.
Ici Milorad, on va vous couvrir depuis les cieux et vous guider dans la ville, on vous aurait bien lâché plus loin, mais les canons anti-aériens sont encore actifs. Faites attention... Ils sont partout dans la ville... Bonne chance ! On risque de vous lâcher si la zone est trop chaude, alors avançez vite et bien !
Consignes entendues, on prit notre courage a deux mains et courrèrent vers le prochain abri en décochant quelques balles de couvertures.
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Mirrodin
De passage
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MessageSujet: Re: Point Zero   Point Zero Icon_minitimeSam 20 Fév - 22:11

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